Il est encore plus beau ce novembre
Pas encore tout à fait nu, mais coloré
Comme un serpent qui mue à l’ombre
Du soleil absent qui oublie les damnés
Il est encore plus serein cet automne
Attendant que les tiges se dénudent
Au rythme des chuchotements monotones
Qui annoncent aux amants un prélude
Mieux que le printemps que j’oublie
Mieux que les précoces avances sordides
Mieux que toi et moi hâtivement réunis
Le vent et ses notes me rendent avide